top of page
  • Photo du rédacteurPlume

Pauv' pomme

Lâche-moi avec tes pestipues !

Tant que la mort ne se présente pas sur le seuil de notre porte, nous n’identifions pas le danger de nos pratiques quotidiennes.

Il ne s’agit pas de se positionner dans un débat idéologique pour savoir qui a tort ou raison de penser vert ou marron, mais simplement de regarder les faits.

Rendre nos terres stériles et empoisonner notre nourriture, nous rend malade et nous fera mourir plus vite. 


Être écolo ou simplement intelligent ?


Les billets verts accumulés ou récupérés dans cette quête mortuaire d’accroissement productif, n'ont jamais rempli notre seine assiette. Les billets même s’ils sont verts, ne se mangent pas et jusqu’à la création d’un papier financier consommable, lui et son accumulation desservent la pérennité de notre humanité. T. T.


La croissance de l’arbre se fait grâce à la terre dans laquelle ses racines sont plantées, l’eau du dessus ou du dessous et la lumière qui éclaire la possibilité de grandir.

Inutile de reprendre nos cours de biologie pour recevoir l’illumination céleste identifiant un comportement inverse à la croissance de l’être.

Produire démesurément est contraire au bien être de notre humanité qui se meurt d’oublier ses fondamentaux.


Convaincre l’industriel qui ne voit pas plus loin que le bout de son porte-monnaie, est peine perdue. Pleurer sur notre tas d’or amassé à détruire l’or de la terre, voilà de l’eau inutile coulant de nos yeux aveuglés.

Que faire ? 

Un truc sensé, par exemple, stopper maintenant nos stupides cupides comportements. "Mais, c'est pas nous, c'est les industriels qui produisent de la merde". Oui, mon jeune ami qui évite de lire les étiquettes et achète, achète, achète...


La balance économique, l’importation, l’exportation de notre inconscience ont des conséquences dramatiques sur cet équilibre jamais plus équilibré, s’il s’entête à vouloir surconsommer.

Le plateau de droite reçoit une carotte botoxée tandis que celui de gauche, une pomme de terre liftée dénuée de matière nourricière, pour obtenir un semblant d’équilibre au pays du géant développement économique. S’il est aussi grand, ce géant, c’est bien que sa croissance fut anormalement nourrie de désirs disproportionnés et d’opérations financières douteuses. 

Pressons donc ses muscles saillants, pour voir quel jus acide il en ressort. Allez, un shot cul sec pour Monsieur et Madame CAC 40. 


Boire et ne jamais être désaltérer. Manger et ne jamais être rassasié. C’est le triste sort de notre stupidité. 

Allons-nous bouger ? Arrêter de nous maltraiter à coup de mauvais traitements pour éviter la maladie des fruits qui créeront les nôtres ? 

Qu’est-il préférable ? Un kilo de merde ou 100g d’excellence. À vous de tester.


Moins et mieux plutôt que plus et mauvais. E=mc2. 


Une pomme seine et juteuse vient de te tomber sur la tête. Pirouette, cacahuète.


Posts récents

Voir tout
bottom of page