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  • Photo du rédacteur: Plume
    Plume
  • 8 févr. 2024
  • 6 min de lecture

Dernière mise à jour : 24 janv.



Photo ©MissPeg de Twin Dragons - Koizumi Junsaku - Temple Kennin-ji Kyoto
Pochette titre "Dark Clouds" - Miss Peg

Chaque chanson a son histoire mais celle-ci est alchimique dans la transformation des tempêtes de la vie en création artistique.

 

Alors que je devais partir au Japon pour un Aikido practice de 3 semaines avec mon maître, mon père a frôlé la mort. Et cela environ un an après le décès brutal de ma mère. 


Le jour du départ des aïkidoka sans moi (nous étions 4 prévus pour ce voyage), je passe au domicile de mon maître Thierry, pour leur souhaiter bon voyage.

 

Difficile à cet instant de retenir mes larmes. Celles de Jane, la compagne de Thierry, rejoignent les miennes et je lui confie ne pas être wonderwoman


Elle garde cette phrase comme point de départ d'un texte qu'elle m'écrit spontanément, celui qui deviendrait paroles de la chanson : "Dark Clouds". Après y avoir ajouté la dernière phrase "Everything is perfect", je décide de le mettre en musique et l'enregistrer pendant que nos aïkidoka pratiquaient de l'autre côté du monde, et que nous vivions ici les tempêtes extérieures et intérieures. 


Je reste forte pour mon père, car je suis fille unique, la seule personne à pouvoir gérer tout ce qui arrive aux deux derniers membres de notre famille.


Ces trois semaines de tempêtes furent la plus dure épreuve de ma vie après le décès de ma mère, et j'ai compris que la pratique de l'Aikido s'étendait bien au-delà des tatami. On peut trembler, on peut manquer de perdre l'équilibre, mais si l'ancrage est puissant et que nous acceptons de recevoir l'énergie qui nous est proposée, on reste sur ses pieds et on continue d'avancer. 

Déposer les armes qui blessent davantage que les événements et les larmes dans l'océan. 

Le cœur sait que tout est juste et parfait. 


Alors que Marie m'avait confié avoir trouvé son nom de danseuse "Carmen Guillaume" (combinaison du prénom de sa grand-mère et du prénom de son cousin décédé récemment), je lui propose de danser ce morceau, ne sachant pas encore où cela se ferait, comment, avec qui et pourquoi. Mais a-t-on besoin de tout savoir ?

 

Non, mais il est important que vous sachiez qui est Marie et vous en dire un peu plus sur notre rencontre.


Elle s'est faite sur l'île de Noirmoutier au cours d'une battle involontaire de soirées d'anniversaires où nous avions invité des amis communs et dont certains d'entre eux répondaient avoir déjà été invités autre part. Eh oui, nous étions toutes deux nées un 3 janvier. Le fait d'être des bébés de début d'année nous avait rarement conduites à organiser une birthday party, quand tout le monde se remet à peine de l'enchainement des festivités. Mais cette année là, il y a 3 ans, l'envie nous pique chacune de notre côté, de le faire. C'est ainsi que les jumelles se sont retrouvées lors d'une seconde fête réunissant les invités des 2 soirées, nous permettant de découvrir lors de nos premiers échanges face à face, qu'en plus du jour et du mois, l'année de naissance 1978, était aussi commune.


Alors, qui mieux que ma jumelle, pouvait incarner la fille dont parle la chanson ? Qui mieux que Carmen Guillaume pouvait se livrer avec audace, pieds nus dans l'océan déchainé de la vie ?


Qu'elle me dise un grand oui sans hésiter à l'invitation de danser "Dark Clouds", a fait naître l'envie de tourner ce film en étant à un autre poste, que celui de chanteuse. Un poste que j'affectionne tout autant. Être derrière la caméra, et suivre le vent des mouvements qui s'imposent. Comme la vie et ses ruptures, ses rythmes induits par la danse imprévue des événements, que ma sœur de cœur retranscrit parfaitement.


À cette danse puissante m’est venue l’idée d’ajouter en parallèle, une autre chorégraphie. Celle d'un kata d’Aïkido au bo (long bâton en bois), porté par Jean-Luc, pratiquant de la discipline depuis plusieurs décennies. Je lui demande s’il veut bien se prêter au jeu de mon histoire, en tenue traditionnelle, gi et hakama. Il hésite un peu, car sa pratique se fait moins régulière depuis quelques temps et craint de ne pas honorer cet art ancestral avec toute l’humilité et le respect qui le caractérise. 

Après l’avoir rassuré sur le déroulé du tournage, l'absence total de jugement et surtout, ma confiance absolue dans sa maîtrise de la pratique, il accepte. Merveilleux ! 


Détail important, Jean-Luc était présent au moment de l’au revoir à mon maître, avant décollage pour le Japon. Jean-Luc et Thierry sont amis de longue date et de pratique de cet art martial.


Les idées commencent à s’empiler comme des petits cubes colorés pour former avec une certaine magie, le scénario jamais écrit, de ce clip aussi imprévu que les événements survenus.


Mon imagination voit apparaitre de part et d’autre du chemin menant vers la plage repérée où nous tournerions la danse de Carmen, deux prêtresses shinto portant les kimono ramenés d’un précédent voyage au pays nippon. L’évidence me frappe à nouveau de demander à Jane et Lo, la compagne de Jean-Luc, d’incarner ces figures évanescentes telles des gardiennes bienveillantes du chemin de vie. Elles acceptent. Magnifique !

Je vois comme si le film était déjà là, l’ambiance que je souhaite capturer et m’en remets aux éléments pour donner la couleur des décors.


Le seul jour disponible de Carmen était le dimanche. le prochain se trouvait être le 3 décembre à un mois pile de notre anniversaire commun. Parfait ! Carmen me confie ne pas avoir peur de la pluie ni de la tempête potentielle prévue ce jour là, malgré le fait qu’elle porterait un simple académique noir, ni étanche, ni chaud.

Le froid et la force des éléments qui peuvent se déchainer sur les plages noirmoutrines en hiver, ne l'effrayaient pas, bien au contraire. Ils seraient porteurs de sa danse tout comme la musique, qu’elle découvrirait le jour J.


Je propose aux autres acteurs du film ce même jour de tournage, mais le temps se révèle un peu trop déchainé pour jouer leur personnage. Ils viennent cependant assister à la danse improvisée de Carmen et saluent son courage bras et pieds nus dans les bourrasques du jour.

Ils voient ainsi un peu plus clairement, l’intention de tournage qui se veut libre et non conventionnelle.


La seule indication que Carmen reçut, fut : "Trace ton chemin au rythme où tu veux, en direction de l’océan pour y déposer tes larmes ". Sa chevelure grise lâchée dans le vent, se fond avec le ciel nuageux et peint un tableau vivant que Jane, notre autrice, future prêtresse mais aussi peintre de talent, aurait pu créer sur une de ses toiles. Grâce à des éléments trouvés sur la plage, des sensations ressenties à travers la musique et ma voix, Carmen a dansé. Elle s'est mouillée au sens propre comme figuré car la chanson la guidait dans ce sens. Elle manqua de tomber à plusieurs reprises mais trouva injustifié de chuter sur la plage ou dans l’eau.

Non, elle ne devait pas tomber.

Continuer d’avancer quelque soit la force des éléments, car ils lui donnaient aussi la force de marcher, courir et transcender ses peines et ses peurs.


La semaine suivante nous offre un ciel typique noirmoutrin, bleu avec quelques nuages épars. Il donnerait une profondeur de champ exceptionnelle à nos protagonistes du jour, sur cette même plage magnifique et désertique de Barbâtre. 

Nous nous donnons rdv à la même heure que le dimanche précédent, afin d’avoir, un soleil pleine face, devant la cellule de la caméra numéro 1, pendant que Jean-Luc évoluerait au loin dans sa tenue noire et blanche.

La caméra numéro 2 quant à elle, tenue par Jun Violet, mon compagnon de vie et nouvellement d’aventure artistique, capturerait à vitesse réelle ou bien au ralenti, de plus près, tous les mouvements de notre aikidoka.


Le dérush se révèle aussi enthousiasmant que tout ce que chaque acteur a offert généreusement.

Les ambiances des plans réalisés par les deux caméras sont magiques et intenses. Les images ne dévoilent que rarement les visages afin de conserver l’entièreté des mouvements, les détails importants et le paysage que regarde Carmen.

Il n’y eut que 3 plans séquence tournés chacun sur les 4 minutes de la chanson, pour ne pas altérer la spontanéité créative de Carmen et qu’elle n’attrape pas de pneumonie, injuste récompense de ce travail à fleur de peau fourni.


Le montage en parallèle des deux personnages s’est révélé évident. Une trame à deux faces, celle de la vie bousculante et incertaine, et celle de la pratique d’une discipline également philosophie, offrant aux plus assidus, l’ancrage nécessaire à se mouvoir sereinement dans les aléas de la destinée.


Les présences de Jane et Lo, telles des apparitions bienveillantes sur le chemin de Carmen, parlent de la foi inconditionnelle logée au cœur de la justesse de nos routes sur lesquelles nous sommes accompagnés. 

Nous ne sommes pas seuls dans l’adversité même si le mental défaitiste nous parle du contraire. Le vaste monde de l’invisible veille, nous aiguille, nous protège, tout cela de façon subtile et à la condition de voir.

Il ne s’agit pas de religion, de croyance ou toute autre dérive de notre monde contrôlant, contrôlé. Il s’agit de vibrer et se laisser guider en acceptant de ne pas tout comprendre, tout en ressentant totalement autour et dedans.

La vie parle, chuchote ou crie, libre à toi d’écouter ou d'ignorer. 


Pour moi, que ce soit de la naissance jusqu'à la finalisation de ce projet, il est magique dans la réunion de ses acteurs, sincère dans l'exécution de chaque geste devant et derrière les caméras, et j'espère qu'il voyagera dans le cœur des gens, pour réveiller tout le courage et la force cachée dans nos plus grandes épreuves.




Clip Dark Clouds réalisé par Miss Peg et Jun Violet



  • Photo du rédacteur: Plume
    Plume
  • 27 mars 2021
  • 5 min de lecture

Dernière mise à jour : 29 mars 2022



🎂 Nous sommes le 3 janvier, la date de mon anniversaire. Cette date particulière arrive un peu après la bataille des fêtes de fin d'année et pour cette raison, ne se célèbre que rarement.

Ce jour est plus synonyme de rentrée des classes que de la super Boom où dreams are my reality.


Cependant l'année dernière, la perspective qui se dessinait, ressemblait plutôt à une surprise, car une amie que j'appellerai Nini, commença à me sonder pour connaître mes plans du D Day. Je n'en avais pas et ne voulais pas en faire car je préfère comme beaucoup de gens, les surprises d'anniversaire.

Oui, j’adore les surprises et c’est bien pour cela que j’en ai organisé de nombreuses pour des amis, à raison de chansons dédicacées spécialement écrites pour l’occasion ou de cadeaux dénichés dans la boutique improbable des présents qui touchent.


🎂 Nous voilà donc le 3 janvier 2020, tic tac tic tac, j’ai hâte d’être en fin de journée pour savoir ce qu'il en est, et vibrer aux doux son de la surprenante soirée.


Une première partie se déroule autour d'un excellent repas, en petit comité, dans la maison d’un couple d’amis. Puis, arrive le moment du dessert, du gâteau, de la pièce-montée, enfin tout ce que mon imagination délirante crée en attendant de souffler ses bougies.

Mais, nous devons attendre car cela se passera dans une seconde maison à quelques pas de la première. Je trépigne, j’observe les échanges de textos entre Maison n°1 et , j’imagine, Maison n°2, ce qui me laisse penser qu'un truc se prépare à l’arrivée.

Après une heure de suspense haletant, c’est le moment, top départ ! Nous partons pour la Maison n°2 et je suis excitée, curieuse, exaltée par l’inconnu. Pas après pas, nous nous rapprochons de plus en plus de la maison, franchissons le petit portail du jardin et je devance la marche pour être évidemment la première à entrer.


De l’autre côté de la porte, cela semble bien calme, j’entends quelques voix et suis intimidée à l’idée d’être la “Star” du soir, une mise en lumière bien différente de celle de la scène à laquelle je suis plus habituée. Je ne me vois pas, mais je sens le rouge gagner mes joues durant les quelques secondes passées devant la porte blanche.

Qu’est-ce qui m’attend ? Une explosion de cotillons, des Chippendales ( un peu ringard mais des hommes sexy qui dansent à moitié nus, cela peut-il vraiment se démoder ?), ou bien un énorme HAPPY BIRTHDAY !! à l’unisson ?


Je prends une grande inspiration et abaisse la poignée de la porte d’entrée et là,... une assemblée de convives attablés, me regarde entre étonnement et gêne, ébriété et absence, et sur la table, 2 gâteaux entamés...


Je ne comprends rien, je suis presque sonnée, le rouge de mes joues a du envahir tout mon corps pour se transformer en blanc cadavérique. Les amis de la Maison n°1 qui suivaient derrière moi, entrent à leur tour, puis un échange de regards complices avec ma précieuse Nini se fait et elle comprend à la seconde, tout ce qui se passe à l’intérieur de moi et tout autour. Elle dégaine un autre gâteau dans la foulée, telle Wonder Cake Lady, le pare de bougies pour rapidement chanter en ,presque choeur, un joyeux anniversaire peu convainquant.


Je tais ma déception enroulée autour de mon coeur et me pose la question intérieurement : “qu’est-ce que je fous là, bon sang de mauvais soir ?”

🐳 Il y a une grosse baleine dans la soupe ou un dinosaure dans l’étable 🦖 et la cause de cette scène rocambolesque m’échappe totalement.


La suite de la soirée est très embrumée car j’étais physiquement là, mais mentalement très très loin. Je ne prends pas l’initiative du départ car mon pouvoir de décision est parti avec mon mental en haut de l'Himalaya.

Les détails émotionnels du retour chez moi ne sont pas le plus important, mais bien la fête d’anniversaire bis, que j'allais organiser la semaine suivante pour 2 raisons.


La première est évidente, à savoir gommer cette fin de soirée pathétique et la seconde, qui arriva quelques jours plus tard, fût de convier une invitée très spéciale que je ne connaissais pas encore.


🎂 5 jours après la fucking NoParty, je croise une amie qui n’était pas présente ce soir là car elle était invitée à un autre anniversaire... Je suis curieuse de savoir de qui il s’agit. Marie ! me précise-t-elle. Et cette Marie en question ne fête jamais son anniversaire pour les mêmes raisons que moi. Je lui demande du coup, si cette fête exceptionnelle programmée le même vendredi soir, correspondait aussi à sa date d’anniversaire.

Oui, me répond-elle. Elle est bien née comme toi, le 3 janvier. Ah, cool ! Et de quelle année ?

Elle n'est pas sûre mais nous sommes certaines d'une chose, il doit y avoir rencontre entre nous deux et ce deuxième prétexte pour refaire la fête, se transforme alors en évidence. Cela me permettra en plus, de célébrer cet anniversaire en compagnie des absents de la première soirée, invités chez Marie.


Je me réjouissais de rencontrer cette sœur dont j’ai rêvée toute ma vie.


Cette seconde célébration me révéla que, non seulement, nous avions le 3 janvier en commun, mais également l’année de naissance et que nous habitions la même ville où nous sommes installées depuis quelques temps. Depuis notre première rencontre, nous découvrons avec joie nos points communs et différences et rions ensemble de nos aventures respectives qui nous ont menées toutes 2 sur cette île si accueillante.


Cet “incident” causé par une battle de soirées mal agencées et un soupçon de fierté déplacée, m’a permis cette merveilleuse rencontre bien sûr, mais aussi de préciser les valeurs qui me tiennent à coeur au travers desquelles j’existe en tant qu’humaine, amie, et femme.

J'ai toujours placé l'amitié au premier plan, cherchant une sorte de lien fraternel à travers elle. Ce sentiment peut durer toute une vie et demande respect, sincérité et engagement.

L'Amitié qu'on peut également appeler, Amour, est un sentiment pur, dénué d'intérêt autre que celui du partage, et dont l'essence même est de souhaiter le bonheur de cet autre qui pourrait être toi et le soulager de ses peines.


l’égo obscurcit le regard et le jugement un moment, mais je comprends difficilement qu’on laisse bébé dans un coin ( les fans de Dirty Dancing comprendront ) surtout quand elle pleure le jour de son anniversaire. Après avoir exposé les mots de mes larmes à propos de ce fameux 3 janvier, les reactions furent improbables et clivantes, détournant le projecteur vers une autre victime et à cet instant je remercie énormément ma soeur de 💓, Nini Swayze. Elle n'a pas hésité à mettre les pieds & mots dans le plat de la convenance, au risque de se mettre à dos le groupe entier, pour porter haut les couleurs de l'affection qui nous lie, dénoncer ce qui ne se fait pas et considérer simplement ma peine engendrée par cette indifférence sans aucun sens.


Lorsqu'on aime profondément un être, on l'aide à s'élever dans les airs, au risque de tomber ensemble.


Cette mésaventure m'a montré très clairement le sens du mot "Amitié" ainsi que les liens qui vont au-delà de ceux du sang, mais pour lesquels on serait prêt à le verser.


Alors voici quelle fût ma petite sérendipité qui fît avancer mes recherches quant à ma science familiale, amicale, tribale, que je rapprocherais du concept de synchronicité très attaché, en ce qui me concerne, à la date du 3 janvier.


À l'Amitié et la Sororité !




  • Photo du rédacteur: Plume
    Plume
  • 8 sept. 2020
  • 2 min de lecture

Martin Luther King disait : "Avoir la foi, c'est monter la première marche, même quand on ne voit pas tout l'escalier."

Telle fût ma posture lorsque j'ai choisi de changer de lieu de vie. J'ai décidé de prendre une direction où le nombre d'inconnus était bien supérieur à ma garantie d'être heureuse. Cependant, ce qui m'était connu et parfaitement maitrisé à savoir, mon quotidien, comportait bien trop souvent des pensées habitées de "malgré"ou de fâcheux "mais".


Je suis heureuse malgré le fait que je ne respire pas dans cette ville qui m'offre tout le confort de l'inconfort. J'ai la joie en mon coeur de partager ma vie avec un homme bon, attentionné et calme, malgré la fureur du monde environnant qui nous parasite. J'ai un toit sur la tête, à manger dans mon assiette, de l'eau au robinet malgré le fait que cela me coûte très cher et crée la peur de ne pas avoir assez le mois suivant.

Je cours pour attraper ce qui me tue à petit feu, et je suis effrayée d'arrêter cette course effrénée. La fin me terrifie mais je reste dans l'immobilité funeste. Pourtant dans un recoin de ma mémoire d'enfant je sais. Je peux partir. Mais qu'est-ce qui m'attend ? Malgré ces "mais", j'ai pris mon courage à deux mains et...


Un matin d'hiver de l'année 2016, j'ai cherché cet escalier dont je ne voyais pas le sommet.

J'ai trouvé la première marche à monter même si inconsciemment, je savais qu'elle me séparerait de l'être aimé.

J'ai gravi quelques marches supplémentaires depuis, alors que le brouillard des doutes se dissipait au fur et à mesure de la montée et je me suis rapprochée de tout ce qui remplit le coeur sans "mais" ni "malgré".

Je laisse aujourd'hui les atomes, molécules et cellules de mon corps et tout ce qui l'entoure, s'organiser dans une danse harmonieuse sans interférer, sans contrecarrer les plans de la fluidité pour que chaque jour m'apparaisse beau et miraculeux, même s'il ne répond pas toujours à mes attentes. Les vases brisés se transforment en magnifiques objets d'art.

Qualifiez-moi d'optimiste, utopiste, fêlée même, l'obscure pessimiste en moi sourit de ne pas avoir été démasquée.


Je vous donne rdv à tous, tous ceux qui liront ces lignes. Je vous attends au carrefour de vos choix, une poêle rose à la main et un grand verre rempli d'espoir à partager.


Le bonheur n'a rien à voir avec le hasard.

Bien à toi



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