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Pamela Anderson dans son jardin
Sweet Pamela

Dans ma première mixtape, qui sortira au printemps 2025, j'ai eu à coeur de compiler 10 morceaux de mon répertoire, qui évoquent sans équivoque le féminin dans ses joies, ses contradictions et ses épreuves aussi. Mon but n'est pas de genrer le propos. Cette part féminine colore les chromosomes de chaque individu mâle ou femelle, qui peut recevoir ces lignes mélodiques sans les classer hors sujet de ses histoires personnelles.

J'ai décidé de ne pas mâcher ma musique comme mes mots afin d'être plus claire que sympa, plus enjouée que passive agressive.

À vous de voir si vous avez envie de boucher vos yeux et vos oreilles et vous arrêter là.

"No worries" comme disent les australiens si chers à mon coeur.

Alors de quoi je parle, comment je chante et pour qui je joue ? Allons-y ! Attachez votre ceinture.




Déclamer, crowd surfer dans les salons du monde entier sans se soucier des jugements embusqués. Voilà une belle mission à relever.

Laisser les critiques à leur place car d'après cet adage de cour d'école, "c'est celui qui dit qui y est", d'abord. Le vilain se marre bien en croquant toute crue la femme qui crée sa vie, facilement détruite aux yeux du monde par un alfa ou une alfette sur le retour. Le machisme n'est pas que masculin. En pointant du doigt la fille qui ose, la fille qui pose, la nana qui court en bikini sur la plage de Malibu, Il se positionne de fait dans la meilleure des cases, celle qu'on ne juge pas.

Easy peasy, pépère tranquille dans ses repères de grand-père. Cette façon de faire est-elle suffisamment propre pour passer au contrôle qualité de l'humanité du 21ème siècle ?


Alerte ! Comportement déviant ! Un mot qui tue, une pute qualifiée par un pervers, et voilà que le verbe simplifie l’être si complexe. La langue pique. Solution ? Parvenir à laisser passer, à chanter la la la et sourire malgré la coupure incisive de l’imbécile. Pas facile, car il veut jouer à la guerre si terrifié à l’idée d’être jugé comme il le fait. Il fait mal à ne pas regarder à l'intérieur de ses peurs. Absent, à côté de ses pompes trop grandes qui ressemblent à celles du clown qui manque tout le temps de se casser la gueule.

Est-ce à moi de jeter ses vieilles godasses et faire son ménage intérieur ? Ça commence à bien faire. Bon, je vais essayer d'en rire mais avant, il y aura deux trois chansons dépressives, quatre cinq mélancoliques et sept huit symphonies drama en mi mineur, très mineur.


Je vous rassure la mixtape est plutôt happy, j'ai jeté le plus déprimant et tiré la chasse pour libérer le fond de la cuvette. Ah ça sent meilleur !


Alors...Que vas-tu trouver dans ce petit cocktail de compos + une reprise ? Ça dépend de ce que tu crois savoir et imagines sur la sorcière, la blonde à la guitare folle, la fille de l'île ?

Rien de ce que tu penses car en définitive, elle comme toi, est au début de sa découverte et il y a des chances que cette quête dure une vie entière et se poursuive dans les suivantes.

Je vous avouerais qu'elle n'a pas compris ce qui s’est passé, la sorcière calcinée, restée trop longtemps hébétée, perplexe, devant tant d'avocats véreux de l'industrie du disque à la plaidoirie artificielle crée par Nono, le petit robot aux deux boulons dans la tête. Éléments connus plus d'autres suggérés et voilà des conclusions bien bâclées, des condamnations à perpétuité dans l'enfer du no style's land.


Le blason de la vérité n'est cousu que de nos certitudes. Choix de la stylistique, tic tac. Une chose presque sûre, sans l’aval de la science qui mélange ses pinceaux entre preuves tangibles et évidences invisibles, c’est qu’on se trompe, souvent, très souvent. Mais finalement, on arrive toujours à bon port quand la marée l’a décidé et on repart pour de nouvelles aventures quand il est temps de regarder à nouveau vers le futur.

Yes ! Je vais faire une mixtape ! 10 titres...très féminins quand même...Ah ben, en même temps je suis une fille, girl, woman in a maaaaan's world alors ça inspire...


Quelque soient les détours de l'équation musicale, ça donne toujours le même résultat, zéro, la tête à toto, dans laquelle il y a tout. Un départ, une vie, une continuité, mais pas de fin, ça c’est impossible. Pas de rupture fatale, de point final du jugement dernier sur le bûcher des airs démodés.

Très olé olé ce nouveau post...

Pardon Petit point mais les barrages échafaudés par ta volonté, n’empêcheront jamais la circulation de l’énergie motrice, du souffle salvateur, du cœur votre honneur, du cœur.

Bienvenue au tribunal de la liberté d'être une musicienne poète pouet qui s'abstient du style mainstream !


Claque après claque, plus aucune joue ni fesse disponible, elles sont bleues. Comme mes notes parfois.


La vie nous fait son procès dès qu'on a le bonheur de ramener notre fraise tagada, trop sucrée pour les diatribes diabétiques. C'est pas juste que la mauvaise image soit collée à la glue dans le dos de la femelle sans vertu labelisée.

Il nous en faut des carrés de chocolat pour réduire nos angoisses d'être considérée inférieure en musique ou ailleurs, out of the real world, tout en étant capable de mettre au monde des bébés ou des chansons. Enfin, certaines n'y arrivent pas, à donner la vie ou la chance à leur musique. Ne pas être mère, ne pas être comme la majorité, c'est encore une fois être pointée du doigt. Peux-tu enlever ton index de mon oeil droit ? Merci.


Dans la tracklist, il y a des titres où cette fille en fait trop, il y a des invitations à danser sur la plage, il y a une "Lueur précieuse", BO que j'ai composée pour le film de Guillaume Bourg, homme réalisateur remarquable, respectueux et talentueux. Elle relate les pensées de cette femme infertile et chante ses silences. Elle n'est pas seule à en pâtir dans l'histoire de la vie. Le "il" souffre aussi, dérive parfois, confondant attraction et obsession. Un être pas autorisé à pleurer sa peine d'être heurté par ses congénères vénères qui lui font honte.


J'ai beau mâché des malabars quand y'en a marre, les bulles roses ne transforment pas les brutes en libellules.


Pamela et bien d'autres représentations du féminin, sont des exemples de courage. Oui, elle mérite bien une chanson aussi, une ode à la joie d'être so shinny malgré tout ça.


Être totalement vraie, ça fait souvent mal à cette nana, cette nana là...

A-t-elle le droit d'être la première à faire une pirouette sur la piste et cela sans autorisation supérieure ? Cesser une fois pour toute d' être obligée d'hurler pour se faire entendre sans être appelée hystérique ?

Chapeau à toutes les spice girls qui s'en sortent et merci au masculin qui ne l'emporte pas à chaque fois.


J'en terminerai avec un petit mot de ma gamine intérieure, touchée par ces parcours sans filtre exposés au flash de l'incompréhension.

J'ai été petite fille, adolescente, puis jeune femme, harcelée par une cochonne qui ne m'a jamais fait rire. En plus des sons pas très flatteurs de l'animal en question, elle renvoyait à l'image d'une femme qui aime le sexe et cela de façon démesurée et sale. Pffffff... À 5 ans, dans la cour de récrée, cela n'évoque pas grand chose, le S. E. X. E et après avoir grandi, cela peut même vous dégouter quand vos seins naissants deviennent objets de convoitise empoignés par des âmes parties à la dérive.


Malgré toutes ces expériences liées à la complexité d'être une fille, j'adore le masculin qui me tient la main, car il existe pour de vrai tout comme les comédies romantiques et leurs fins sucrées qui ne font de mal à personne. J'adore les hommes à qui tu manques et qui te le disent avec douceur, seul sur le sable les yeux dans l'eau.


Toutes les terreurs du monde ne me feront jamais renoncer à la beauté d'un regard, au partage d'un jogging trop doux pour rester dans le placard, à la chanson qui te rappelle la magie d'un baiser déposé dans le noir.


C'est joli un sourire, surtout après avoir versé toutes les larmes de son corps.

C'est doux la musique de ton coeur.

C'est pour ça que je vis, que je joue, que j'écris.


Un grand merci, si vous êtes restés avec moi jusque-là et un second si vous êtes curieux d'écouter, à sa sortie le 22 mars prochain, ma première mixtape printanière qui s'amuse sur le dancefloor du féminin.


Miss Peg pose à Noirmoutier
Release 22 mars 2025 Mixtape by Miss Peg


  • Photo du rédacteur: Plume
    Plume
  • 5 mars 2024
  • 2 min de lecture

Lâche-moi avec tes pestipues !

Tant que la mort ne se présente pas sur le seuil de notre porte, nous n’identifions pas le danger de nos pratiques quotidiennes.

Il ne s’agit pas de se positionner dans un débat idéologique pour savoir qui a tort ou raison de penser vert ou marron, mais simplement de regarder les faits.

Rendre nos terres stériles et empoisonner notre nourriture, nous rend malade et nous fera mourir plus vite. 


Être écolo ou simplement intelligent ?


Les billets verts accumulés ou récupérés dans cette quête mortuaire d’accroissement productif, n'ont jamais rempli notre seine assiette. Les billets même s’ils sont verts, ne se mangent pas et jusqu’à la création d’un papier financier consommable, lui et son accumulation desservent la pérennité de notre humanité. T. T.


La croissance de l’arbre se fait grâce à la terre dans laquelle ses racines sont plantées, l’eau du dessus ou du dessous et la lumière qui éclaire la possibilité de grandir.

Inutile de reprendre nos cours de biologie pour recevoir l’illumination céleste identifiant un comportement inverse à la croissance de l’être.

Produire démesurément est contraire au bien être de notre humanité qui se meurt d’oublier ses fondamentaux.


Convaincre l’industriel qui ne voit pas plus loin que le bout de son porte-monnaie, est peine perdue. Pleurer sur notre tas d’or amassé à détruire l’or de la terre, voilà de l’eau inutile coulant de nos yeux aveuglés.

Que faire ? 

Un truc sensé, par exemple, stopper maintenant nos stupides cupides comportements. "Mais, c'est pas nous, c'est les industriels qui produisent de la merde". Oui, mon jeune ami qui évite de lire les étiquettes et achète, achète, achète...


La balance économique, l’importation, l’exportation de notre inconscience ont des conséquences dramatiques sur cet équilibre jamais plus équilibré, s’il s’entête à vouloir surconsommer.

Le plateau de droite reçoit une carotte botoxée tandis que celui de gauche, une pomme de terre liftée dénuée de matière nourricière, pour obtenir un semblant d’équilibre au pays du géant développement économique. S’il est aussi grand, ce géant, c’est bien que sa croissance fut anormalement nourrie de désirs disproportionnés et d’opérations financières douteuses. 

Pressons donc ses muscles saillants, pour voir quel jus acide il en ressort. Allez, un shot cul sec pour Monsieur et Madame CAC 40. 


Boire et ne jamais être désaltérer. Manger et ne jamais être rassasié. C’est le triste sort de notre stupidité. 

Allons-nous bouger ? Arrêter de nous maltraiter à coup de mauvais traitements pour éviter la maladie des fruits qui créeront les nôtres ? 

Qu’est-il préférable ? Un kilo de merde ou 100g d’excellence. À vous de tester.


Moins et mieux plutôt que plus et mauvais. E=mc2. 


Une pomme seine et juteuse vient de te tomber sur la tête. Pirouette, cacahuète.


  • Photo du rédacteur: Plume
    Plume
  • 16 mai 2021
  • 3 min de lecture

Bon, alors alors...Que faut-il penser de tout ce qui se trame ?


Je ressens pour ma part, une certaine urgence. Une urgence à devoir apprendre, me former rapidement sur les plantes, les moyens de subsistance, les remèdes naturels, l'autonomie, les alternatives en tout genre dont nous disposons, gratuitement.


Je sais que cet été s'annonce faussement salvateur, comme une belle illusion de soulagement provisoire, car je vois beaucoup de gens en panique, pas loin de l'agonie, au regard de leurs comportements dès qu'on a bien voulu leur donner généreusement l'autorisation de sortir.


On nous demande de faire des choix pour lesquels nous n'avons pas le temps de réfléchir, ni à leur bienfondé ni aux dangers de leurs conséquences irrémédiables. Vite vite vite, dépêchez-vous de faire ce qui vous donnera le droit de re-vivre "normalement".

"On" est un con et la précipitation peut mener au regret. Attention à nos décisions, elles fermeront notre avenir ou lui permettront d'être sans limite.


Lorsque la peur mène le jeu, elle précipite l'issue dans un univers où il ne sentira pas très bon de se balader, où le voyage sera dangereux, où la sécurité sera synonyme d'être coupé du monde, où l'intérêt de la découverte de l'autre, sera réduit au partage d'un cocktail virtuel au comptoir de l'oubli.


Je choisis de garder ma ligne directrice qui écoute mon coeur plutôt que la peur et qui souhaite s'accorder avec les autres comme la mécanique des métronomes, qui, si nous lui en laissons le temps, finit par faire se synchroniser l'ensemble.


Chers humains, frères et soeurs de sang, de tripes et de rêves, les battements de nos vies doivent s'accorder, danser sur une mesure commune pour que la vie quantique du plus petit au plus grand des éléments, soit harmonieuse. Cela ne veut pas dire abandonner notre identité propre, bien au contraire.


Je comprends la peur de sortir du rang de l'armée du non-sens, mais nous devons faire ce pas de côté, avec humilité et respect pour honorer la vie qui circule dans nos veines.

Rien ne se crée, tout se transforme, mais ne confondons pas, transformation et altération inacceptable de notre constitution physique et législative et de ce qu'il a de plus beau en chaque être, sa spécificité, sa particularité nécessaire à l'ensemble. L'uniformisation des comportements nous prive de nos richesses individuelles.

Chacun de nous et chacune de nos activités sont essentiels.


Livrer notre corps aux expérimentations lucratives tels de gentils rats de laboratoire, est le principal danger duquel nous devons nous méfier.


Mes amis, n'abandonnez pas à la vague craintive majoritaire (c'est encore à prouver) votre libre arbitre. Ne perdez pas vos facultés de comprendre ce qui se joue, au profit d'une tranquille illusion.


Le pouvoir que nous possédons tous est immense, il peut nous auto-détruire ou nous propulser en dehors du chaos.

L'homéostasie* dont est doté notre corps, se fera toujours malgré les détours que nous lui infligeons à force d'ignorer ses messages d'alerte.


Si tu tiens à la vie, pas celle qu'on te suggère dans les spots publicitaires mais, celle qui est heureuse et ne coûte pas un centime, regarde, observe, comprend que toutes les réponses sont à portée de main si tu détaches les liens dans lesquels on t'a enserré.


C'est une possibilité de choix comme il y en a des milliers d'autres, mais au bout du compte, c'est toujours toi qui décide.


*Processus de régulation par lequel l'organisme maintient les différentes constantes du milieu intérieur (ensemble des liquides de l'organisme) entre les limites des valeurs normales.

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